Étude clinique sur la souplesse du périnée.

Pendant ma grossesse, j’ai participé à une étude clinique sur la souplesse du périnée.
Pour moi, le périnée était quelque chose de totalement inconnu. J’ai été contacté par un gynécologue du CHU où je devais faire mes 3 échographies de suivi de grossesse, pour participer à cette étude car mon profil correspondait à leurs critères. J’ai pris rendez-vous avec ce gynécologue qui m’a présenté l’étude et m’a assuré que celle-ci était sans danger pour mon bébé.

L’étude consiste à établir si il y a une cause à effet sur les descentes d’organe et la souplesse du périnée.

Après avoir eu connaissance de l’étude, on m’informa de la périodicité des visites. 3 visites pendant les grossesses (1 par trimestre), une visite 1 mois après l’accouchement et une visite 6 mois après l’accouchement. J’ai signé les papiers de participation avant de commencer l’étude.
Les visites sont établie dans le protocole et consiste à
– vérifier que le bébé va bien.
– remplir un formulaire concernant les fuites urinaires et fécales,
– trois prises de mesure de l’angle maximal de l’index par rapport à l’horizontal. Pour moi se fut l’index gauche vu que je suis droitière.
– une mesure vaginal
– une échographie pelvienne du périnée dans différents positions: repos, contacté, poussé. (voir photo: échographie par sur le net).

A la deuxième visite, le gynécologue m’a proposé une autre étude en phase terminal qui consistait à prendre des mesures sur les positions d’accouchement grâce à des capteurs vidéos.Je me suis prêtée au jeu, j’ai signé l’autorisation pour cette étude. Et me voilà, en sous-vêtements avec pleins de petites boules sur le corps pour prendre les mesures comme dans la conception d’un jeu vidéo.

La dernière visite qui avait lieu 6 mois après la naissance, a montré que j’étais plus souple qu’avant le grossesse et l’échographie m’a confirmé que mon périnée était retendu. Ce qui m’a rassuré quand on sait qu’un périnée tonique évite la descente d’organe et les fuites urinaires.

En conclusion, durant ma grossesse et en dehors de la joie d’avoir et de ressentir ce petit être qui grandissait et bougeait en moi, j’ai appris à mieux connaître mon corps et je suis ravi d’avoir pris de mon temps pour contribuer à ces avancées médicales.