25 – 30 ans, pression de l’horloge biologique

Depuis quelques temps, j’entends des jeunes hommes dire que leur copine est enceinte et qu’ils n’ont pas été consulter,ni donner leur accord sur cette grossesse. J’ai donc décidé d’écrire cet article pour vous raconter mon histoire, la pression familiale et l’horloge biologique de procréation.

A 18 ans, j’avais un petit copain et j’étais à la fac. Beaucoup de personnes de ma famille me posaient les questions apparemment fondamentale pour eux, vous vous mariez quand, c’est l’homme de ta vie et vous faites quand un enfant. Déjà l’homme de ma vie, je n’en savais rien et lui s’est avéré que non. Je pense que je le savais au fond de moi mais d’avoir un relation stable, c’est réconfortant surtout avec le stress des études. Alors me marier vous imaginez que non et la question sur les enfants encore moins. A l’époque, je répondais que je n’en voulais pas. Effectivement, je n’en voulais pas avec cet homme.
J’ai une grande famille et ma mère étant la seconde d’une fratrie de 10 enfants donc je suis la quatrième d’une cousinade d’environ 35 personnes en lignée directe. Ma mère nous a toujours dit à moi et ma sœur qu’elle n’était pas pressée d’être grand-mère et qu’il fallait que l’on fasse des études. C’était important pour elle qui travaillait avec des cadences dans une usine de métallurgie. Pression de maman: nulle. Par contre pour ma grand-mère, la question des arrière-petits enfants était importante et posait la question régulièrement. Une fois, je lui ai répondu que je ferrai un enfant quand mes tantes arrêteraient d’en faire pour cause certaines ont fait des enfants après 40 ans. Je ne suis pas commode 🙁

Au bout de 10 ans, à être en couple avec le même homme, on s’est séparé. comme quoi ce n’était pas le bon. J’avais donc 28 ans et célibataire et heureusement sans enfants. J’ai rencontré un autre homme et j’étais bien avec lui ce qui a réveillé mon horloge biologique. Malheureusement, cette relation a prit fin. Alors, j’avais établi un plan B. Ce plan n’était pas secret d’ailleurs beaucoup de personne était au courant telle que ma mère, ma sœur et des copines et j’en parlais librement, j’assumais clairement mon choix.
Mon plan B était de faire un enfant sans impliquer le géniteur avant mes 30 ans. Je me sentais assez solide mentalement et financièrement à l’aise pour élever mon enfant seul.
Mais la vie en a voulu autrement avant mes 30ans, j’ai perdu mon emploi. A 30 ans, je suis partie en Bretagne en créant mon entreprise, j’ai aussi mes problèmes de thyroïde avec cancer.
A 31 ans, j’ai rencontré mon chéri et tout est allé très vite. J’ai emménagé chez lui moins de 6 mois après notre rencontre et chouquette est arrive 2 ans après. Je suis heureuse de la vie que je me suis construite.

Pour moi, peut importe les désirs d’enfants que l’on a. Il faut bien penser qu’un bébé n’est pas un jouet et que c’est une décision mûrement réfléchi. Si comme moi, vous êtes prête à l’élever un enfant seule, pas de souci. Par contre si ce n’est pas le cas, n’oubliez pas de ne pas imposer votre choix à votre partenaire. Une discussion avant la grossesse, peut éviter de vous retrouver seule à l’accouchement. Je vous conseille aussi de garder à l’esprit que le père, le géniteur peut importe comment vous l’appelez, a des droits envers cet enfant tel que le voir et pas que des devoirs comme souvent entendus tel que la pension alimentaire. Un enfant lie à vie ses parents.

Dans cet article, je ne juge personne et je ne pense pas avoir la sagesse ultime. Mais je vous partage mon histoire et mon expérience avec le recul des années.
Je suis vieille 🙂