Burn out: surcharge mentale

Il y a un an, j’écrivais l’article dépression souriante. La situation s’est détériorée. J’ai tiré sur la corde et ma capacité a récupéré mentalement. Donc, je n’ai plus le choix que d’être honnête avec moi-même sur ma surcharge mentale. Et je dois mettre un nom: le burn out.

Accepter d’être en détresse.

Cela fait plusieurs mois que je suis en surmenage personnel et professionnel. De plus, j’ai eu depuis un an, plusieurs alertes sur ma santé. Mais, je ne voulais pas les voir, ni les accepter. J’ai utilisé beaucoup et très souvent des expressions toutes faites pour mentir autres autres et se mentir à soi-même.

  • Encore une semaine avant les vacances, ça va le faire!
  • Ça va ? Oui, oui. Allez courage !!

Alors, j’ai mis le masque de la femme solide et dynamique. Et, je suis partout et tout le temps dans le feu de l’action.D’ailleurs, j’ai visualisé très souvent un phénix en flamme qui renaît de ses cendres pour briller à nouveau pendant les coups de mou. Alors, m’arrêter car je suis fatiguée est une preuve de faiblesse pour moi.

C’est quoi un burn out.

Dans les faits, la surcharge mentale s’installe petit à petit.
Ce qui vient de moi:

  1. Le mal-être géographique est toujours présent et s’intensifie avec le temps. Je n’ai jamais trouvé de lieu qui me ressource.
  2. Le travail qui ne me convient pas. Ce n’est pas un travail dans lequel je m’épanouis. Je m’ennuie très régulièrement. Il est purement alimentaire. Et surtout, c’est une étape dans mon projet professionnel. Donc, je dois subir encore quelques mois cette situation.

Ce qui vient de l’extérieur:

  1. J’ai été affecté par la retraite et surtout la perte d’identité professionnelle de mon mari. Donc, j’ai pris la gestion de la maison, son soutien psychologique. En plus, on ajoute à cette situation, son alerte cardio-vasculaire suivi de sa surveillance.
  2. La maladie de deux tantes qui a été très longues et qui sont décédés, il y a quelques mois.
Les symptômes

Les nuits sont courtes ou non reposantes. Le cerveau inactif par mes stimulus extérieurs, essaie d’intégrer les informations stockés qui me perturbe. Au réveil, je suis fatiguée physiquement. Le mental s’épuise plus vite durant la journée. D’ailleurs quand je suis à la maison, je suis lessivée malgré le repos.
Puis, quand je suis vraiment au bout du bout, je pleure. Je discute: je pleure. Un câlin: je pleure. Bref, je pleure beaucoup. Et du coup, je vais me coucher pour ne plus pleurer. Je peux passer des weekends entier entre pleurer et dormir.

Donc une démotivation qui se traduit par un manque d’intérêt pour les loisirs. Pour moi, le sport est une source de bien être mais aller à la salle devient compliqué. Il s’ensuit une inspiration est très faible. Donc, la créativité est limitée.

De plus, que se soit en famille ou au travail, l’irritabilité est un nouveau compagnon. Donc j’ai besoin de calme. Cela implique d’éviter de sortir dans les endroits bruyants. Mais au travail et à la maison, je dois prendre encore sur moi. D’ailleurs, je me mets dans des situations d’évitement. Je fuis les personnes exubérantes, celles qui parlent fort. Je recherche des cachettes pour ne pas être déranger.

Enfin, je fais preuve d’un manque d’empathie envers tout le monde. Leurs problèmes partagés ne sont pas les miens et surtout ne m’affectent pas voir je me les comprend pas. Donc, je ne peux leur apporter mon aide.

Comment je vais traiter le problème?

Maintenant, j’ai accepté de voir le burn out: surcharge mentale et de me faire soigner. Donc, je vais me recentrer sur moi. Il va me falloir du temps et du repos pour me remettre. Puis, le changement de travail et le déménagement sont prévus. Alors, la lumière est au bout du tunnel. Elle se rapporte doucement.

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